La famille Canossa était une famille très importante. La célèbre Mathilde avait joué un rôle de premier plan en janvier 1077 dans la médiation entre l’empereur Henri IV et le Pape Grégoire VII, qui avait excommunié l’empereur.
Il existe une Maison plus précieuse que les autres, dont les murs ont été témoins de l’Annonciation et de la pleine disponibilité de Marie à la volonté de Dieu. Cette Maison, selon la tradition, se trouve à Lorette, dans le sanctuaire marial dédié à la Vierge de Lorette, construit précisément pour l’accueillir.
Sœur jumelle de saint Benoît de Norcia, Scholastique a lié de manière indissoluble son nom à celui de son frère, servant Dieu dans la contemplation et la vie communautaire. On ne connaît de sa vie que quelques événements hagiographiques, racontés dans le deuxième Livre des Dialogues de saint Grégoire le Grand, dont le sujet principal est la vie de Benoît.
Il était connu comme l’Apôtre de l’Andalousie, un prédicateur de grand talent et un maître spirituel, qui guida à la sainteté de nombreuses personnes et suscita des conversions parmi ceux qui l’écoutaient.
Il s’appelait Jean d’Ávila. Il était né à Almodóvar del Campo (Ciudad Real), en Espagne, vers 1499 ou 1500, dans une famille riche et très religieuse, propriétaire d’une mine d’argent.
La Vierge Marie apparut 18 fois à Bernadette Soubirous, âgée de 14 ans, entre le 11 février et le 16 juillet 1858, dans la grotte de Massabielle, à Lourdes. Elle demanda à Bernadette de devenir sa messagère et de collaborer avec elle à la conversion des pécheurs. Elle lui présenta également des requêtes : faire de la Grotte un lieu de prière et de pèlerinage. Elle lui parla aussi du dogme proclamé en 1854 par Pie IX.
Saint Barnabé, bien qu’il ne fût pas l’un des douze Apôtres choisis directement par Jésus, a été reconnu comme Apôtre à part entière dès les premiers Pères de l’Église et par saint Luc. Cette reconnaissance lui fut attribuée non seulement en raison d’une vocation spéciale inspirée par l’Esprit Saint, mais aussi pour le rôle important qu’il joua dans la diffusion du christianisme, collaborant activement avec les autres Apôtres.
Barnabé était originaire de l’île de Chypre et appartenait à la tribu de Lévi. Au début, il s’appelait Josué ou Joseph, mais il reçut le nom de Barnabé, qui signifie « Fils de la consolation », en raison de sa capacité extraordinaire à réconforter et soutenir les personnes en difficulté. Ce nom décrit bien sa personnalité et son rôle.
L’une de ses premières missions importantes fut celle d’Antioche, où il fut envoyé pour renforcer la foi des nouveaux chrétiens et organiser la jeune communauté. Conscient de l’importance de cette mission et des défis qu’elle comportait, Barnabé décida d’y associer saint Paul. Ensemble, ils accomplirent un travail fondamental, posant les bases de ce qui allait devenir l’une des plus importantes communautés chrétiennes du monde antique.
La collaboration entre Barnabé et Paul donna naissance à une intense activité missionnaire. Tous deux voyagèrent à travers de nombreuses régions, annonçant l’Évangile à des peuples de cultures et traditions didifférentes. Leur amitié fut décisive pour étendre le christianisme au-delà des frontières du monde juif, en le portant vers de nouveaux peuples, atteignant les Gentils et fondant des Églises dans plusieurs villes.
À un certain moment, saint Barnabé et saint Paul décidèrent de se séparer afin de couvrir davantage de terrain et de toucher davantage de personnes avec leur ministère. Cette séparation permit de multiplier les efforts apostoliques et de diffuser plus largement la foi chrétienne. Barnabé retourna à Chypre, son île natale, pour poursuivre son œuvre missionnaire.
À la fin de sa vie, Barnabé se trouvait dans la ville de Salamine, sur l’île de Chypre. Déjà âgé, il fut lapidé par une foule hostile, après avoir subi des tortures. Il laissa une marque profonde et durable dans l’histoire de l’Église. Son exemple fut d’un grand soutien pour les chrétiens des premiers siècles, qui vivaient souvent des temps difficiles et étaient persécutés.
Saint-Martin de Tours est incontestablement connu dans le monde entier, ne serait-ce que pour son acte de charité consistant à partager la moitié de son manteau avec un pauvre. La tradition veut que cette même nuit, Jésus lui soit apparu sous les traits d’un pauvre qui portait la moitié de son manteau.
« La main sur la conscience, qu'ils entendent le cri angoissé qui, de tous les lieux de la terre, des enfants innocents aux vieillards, des individus aux communautés, s’élève vers le ciel : la paix ! La paix ! Nous renouvelons aujourd'hui cette imploration solennelle ». C'est ainsi que saint Jean XXIII, dans un message diffusé par Radio Vatican, lança un appel à la paix aux dirigeants du monde, mais en particulier à ceux des États-Unis d'Amérique et de l'Union soviétique. C'était le 25 octobre 1962, en pleine crise des missiles de Cuba. Jamais, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, un troisième conflit n'avait été aussi proche. En effet, du 14 au 29 octobre, le monde fut au bord du précipice nucléaire. L'intervention du Pape, qui avait ouvert le concile Vatican II le 11 octobre, eut pour effet de réveiller les consciences, notamment celles de John Fitzgerald Kennedy et de Nikita Khrouchtchev (Sergeevič Chruščëv).
Le 11 avril de l'année suivante, le Pape Roncalli publiait sa dernière Encyclique, Pacem in Terris, dans laquelle il s'adressait aux hommes de bonne volonté. C'était le Jeudi Saint, un jour qui n'a pas été choisi au hasard pour souligner le fondement de la paix : « La paix sur la terre, objet du profond désir de l'humanité de tous les temps, ne peut se fonder ni s'affermir que dans le respect absolu de l'ordre établi par Dieu ».
Avec cette Encyclique, le Souverain Pontife adressa un appel sincère à tous, sans distinction, afin qu'ils s'efforcent activement de promouvoir la paix par tous les moyens. Ce zèle en faveur de la pacification entre les peuples et du rejet de la guerre lui valut d'être appelé le « bon Pape ».
Angelo Giuseppe Roncalli naquit le 25 novembre 1881 à Sotto il Monte (Bergame, Italie), dans une famille d'agriculteurs. C'était une famille pauvre, mais riche de foi et de valeurs qui s'imprimèrent dans le cœur du petit garçon. En 1892, il entra au séminaire de Bergame grâce à l'aide de son curé et du comte Giovanni Morlani. En 1900, il obtint une bourse et se rendit à Rome pour parfaire ses études de théologie. Le 10 août 1904, il fut ordonné prêtre à Rome. De retour à Bergame, il devient secrétaire personnel de l’Évêque Giacomo Maria Radini Tedeschi. Pendant ces années, il enseigna au séminaire local et fonda le périodique La Vita Diocesana. Au cours de la Première Guerre mondiale, il fut enrôlé dans le Corps de santé militaire et exerça la fonction d'aumônier dans plusieurs hôpitaux.
Après être entré dans le service diplomatique du Saint-Siège, Pie XI l'envoya en 1925 comme Visiteur apostolique en Bulgarie, où il resta pendant dix ans. Dans le même temps, le Pape Ratti le nomme Evêque titulaire d'Aeropoli. Il choisit comme devise épiscopale : Oboedientia et pax.
Le 27 novembre 1935, il fut nommé Délégué apostolique en Turquie et en Grèce. Au début de la Seconde Guerre mondiale, il fut en première ligne pour défendre les juifs et parvint à sauver des centaines d'enfants de la déportation. Le 20 décembre 1944, Pie XII le nomma Nonce apostolique à Paris où, à la fin de la guerre, il dut s’occuper du problème des prisonniers et affronter les questions de la réorganisation de la hiérarchie ecclésiastique et de la présence de prêtres ouvriers. Le 12 janvier 1953, il fut créé Cardinal et, le 25 du même mois, promu Patriarche de Venise.
À la mort de Pie XII, il fut élu Pape le 28 octobre 1958 et choisit le nom de Jean XXIII. Pendant son pontificat, il convoqua le Synode romain, institua la Commission pour la révision du Code de droit canonique et convoqua le Concile œcuménique Vatican II. Il se rendit en visite dans plusieurs paroisses du diocèse et se prodigua pour l'évangélisation, l'œcuménisme et le dialogue avec les personnes éloignées de l'Église.
En mars 1963, il reçut le prix international Balzan pour la paix, en reconnaissance de son intense activité pour éviter les conflits et promouvoir la coexistence pacifique entre les peuples.
Le 3 juin 1963, Jean XXIII mourut des suites d'un cancer de l'estomac. Jean-Paul II le béatifia le 3 septembre 2000. Le 3 juin 2001, Dimanche de Pentecôte, après la reconnaissance canonique de son corps retrouvé intact, celui-ci fut transféré des Grottes du Vatican à l'autel de Saint-Jérôme dans la Basilique Saint-Pierre. Le Pape François le canonisa le 27 avril 2014. Sa mémoire liturgique a lieu le 11 octobre, en l'anniversaire de l'ouverture du concile Vatican II.
« Chi ha metta e chi non ha prenda » (Que celui qui a mette, et que celui qui n’a pas prenne) : voilà ce qui était écrit sur un chapeau retourné, placé dans un cabinet médical très particulier. C’est dans ce cabinet que saint Joseph Moscati exerçait sa profession : les pauvres ne payaient pas leurs visites, ils sortaient même avec de la nourriture et des médicaments gratuits.
Il n’existe aucun Latino-américain qui ne connaisse pas ou ne soit pas lié, de près ou de loin, à la Vierge de Guadalupe. Elle est invoquée comme Impératrice du continent américain et Patronne du Mexique, et elle est la plus aimée des peuples autochtones, en tant que « Virgen morenita », une jeune fille native.
Il ne recula jamais devant les besoins de la population, se donna entièrement à tous par charité et alla même jusqu’à distribuer ses vêtements pour aider les pauvres. Il défia également l’hostilité de certains citoyens anticléricaux et, alors qu’il parcourait les rues de Viareggio pour distribuer des denrées alimentaires, il fut même frappé à coups de bâton. Pour tous, il était le « petit curé », et on l’identifiait à la présence de Dieu au milieu du peuple. Il était le père des pauvres, le soutien des marins qui bravaient le mauvais temps pour nourrir leur famille. Tous savaient qu’ils pouvaient compter sur les prières de ce petit frère, de petite taille mais au grand cœur et ouvert aux besoins des autres.
Le Pape Léon III, né à Rome, fut éduqué dès son enfance dans les institutions de l’Église romaine, notamment au sein du « vestiaire pontifical », le bureau chargé de l’administration du Trésor papal.
Ordonné sous-diacre, puis Cardinal du titre de Sainte-Suzanne, il conserva un rôle important dans cette administration dont il fut nommé responsable en 789, devenant ainsi l’un des principaux collaborateurs du Pape Adrien Ier.
Il fut élu Pape le jour même des funérailles d’Adrien Ier, le 26 décembre 795. Dès son élection, il envoya au roi des Francs, Charlemagne, les clés de la Confession de Saint-Pierre ainsi que l’étendard de la ville de Rome, en signe de respect et d’hommage. Il l’invita également à envoyer des représentants à Rome. Charlemagne avait déjà joué un rôle fondamental sous le pontificat d’Adrien Ier, dans le renforcement du pouvoir temporel de la papauté, et il continuait d’exercer une fonction de protection et de surveillance sur Rome. Cette autorité lui était officiellement reconnue par le titre de « Patrice des Romains », conféré directement par les Papes.
En 798, le Pape Léon III conféra le pallium archiépiscopal à Arnone, Évêque de Salzbourg, instituant ainsi la province ecclésiastique de Bavière. Cette décision répondait au désir de Charlemagne et des Évêques bavarois, qui souhaitaient améliorer l’organisation religieuse de la région et de renforcer son lien avec le Siège apostolique.
Le Pape intervint également dans les affaires de l’Église en Angleterre, confirmant la primauté du diocèse de Cantorbéry et envoyant le pallium à l’Archevêque de York.
Pendant son pontificat, Léon III dut affronter la question de l’adoptianisme, une doctrine principalement promue par deux Evêques espagnols, Félix d’Urgel et Élipand de Tolède, selon laquelle Jésus, en tant qu’homme, n’était pas Fils de Dieu par nature, mais seulement par adoption. Cette position fut considérée comme hérétique par l’Église.
À la solennité de Noël de l’an 800, Léon III couronna Charlemagne empereur auguste.
Parmi ses œuvres les plus importantes, on retient la fondation de l’École Palatine, institution culturelle qui fut le premier pas vers la naissance de la future Université de Paris. Il mourut le 12 juin 816 et fut enterré dans la Basilique Saint-Pierre.
Le pancrace était un sport pratiqué lors des Jeux olympiques de la Grèce antique. Les athlètes devaient s’y affronter dans un mélange de boxe et de lutte à mains nues, sans exclusion de coups. Seules la morsure et l’aveuglement étaient interdits.
Témoin du Christ jusqu’au sacrifice extrême de sa vie, elle est un exemple de cohérence pour ceux qui refusent de se soumettre aux puissants du moment et aux idéologies dominantes. Il s’agit de Lucie, la sainte de la lumière et de la charité, aimée des jeunes garçons et filles dans de nombreux pays européens. Dans la nuit du 13 décembre, des processions de jeunes illuminent l’obscurité avec leurs bougies, traversant villes et villages, pour rappeler une jeune fille de leur âge qui a donné sa vie pour rester fidèle à la vraie Lumière : le Christ. Cette tradition, toujours vivante, surtout en Europe du Nord, désire rappeler la grande charité de Lucie. En effet, non seulement son nom dérive du mot latin lux, qui signifie lumière, mais il est lié à un geste de courage et de générosité de cette jeune fille. On raconte que pour apporter de la nourriture et de l’aide aux chrétiens réfugiés dans les catacombes, elle mettait des bougies sur sa tête pour éclairer les tunnels sombres et avoir les mains libres pour servir.
Né à Poitiers, en Aquitaine, vers 310, dans une famille païenne noble et riche, il put recevoir une éducation digne de son rang. Dès son plus jeune âge, il se sentit poussé à rechercher la vérité et, au terme de sa quête, il se convertit au christianisme. Il avait une trentaine d’années lorsqu’il fut baptisé. La lecture de l’Évangile de Jean fut pour lui l’occasion de trouver des réponses à ses questions. Dans l’introduction de son célèbre traité sur la Trinité (De Trinitate), il décrivit son expérience personnelle et souligna les étapes qu’un païen doit accomplir pour parvenir à la connaissance de Dieu.
C’était un noble portugais qui, renonçant aux richesses et aux honneurs, choisit d’entrer parmi les chanoines augustins. Touché ensuite par le témoignage des cinq premiers martyrs franciscains, il devint le disciple du Poverello, au service de la Parole à travers la prédication. Il s’agit de saint Antoine de Padoue, né à Lisbonne vers 1195, dans une famille noble, et qui fut baptisé sous le nom de Fernando. Il passa ses premières années de formation sous la direction des chanoines de la Cathédrale.
Vers l’âge de 15 ans, il décida de suivre sa vocation et entra au couvent des chanoines de saint Augustin de Saint-Vincent, situé en dehors des murs de Lisbonne. C’est alors que commença son chemin de consécration à Dieu.
Après environ deux ans passés dans ce lieu, il demanda et obtint la permission de ses supérieurs de partir à Coimbra, alors capitale du Portugal, où se trouvait un autre monastère de chanoines augustins. Ce transfert visait probablement à s’éloigner des distractions dues à la proximité de ses amis et de sa famille de Lisbonne.
Il vécut pendant huit ans au monastère de la Sainte-Croix à Coimbra, un important centre d’études théologiques, où il approfondit avec une grande compétence les Saintes Écritures et les Pères de l’Église. À seulement 25 ans, il fut ordonné prêtre.
C’est à cette époque que les dépouilles mortelles de cinq missionnaires franciscains, martyrisés au Maroc, furent apportées à Coimbra et exposés dans l’église de la Sainte-Croix. Ce fut un moment décisif dans son cheminement spirituel. À la grande surprise de ceux qui le connaissaient, il quitta les chanoines augustins en septembre 1220, pour rejoindre les frères de saint François d’Assise. À cette occasion, il abandonna également son nom de baptême pour prendre celui d’Antoine.
Il se rendit effectivement au Maroc, mais ne put prêcher comme il l’aurait souhaité et fut même contraint de rentrer à cause d’une mystérieuse maladie.
Il décida alors de revenir au Portugal, mais durant le voyage, le navire sur lequel il avait embarqué fit naufrage sur les côtes de la Sicile. Après une convalescence d’environ deux mois, il voulut se rendre à Assise pour rencontrer saint François. En effet, à la Pentecôte de 1221, le Poverello avait convoqué tous les frères pour une grande rencontre.
Ce fut à cette occasion qu’Antoine put parler avec François, qui le confirma dans son choix de suivre le Christ, par la voie qu’il avait tracée dans la fraternité et l’humilité.
Par la suite, Antoine mena une vie intense de prière et de contemplation dans l’ermitage de Montepaolo, en Romagne.
En septembre 1222, des ordinations sacerdotales avaient été prévues à Forlì. On raconte que le prédicateur invité pour l’occasion ayant fait faux bond, Antoine fut appelé à le remplacer. C’est ainsi qu’il se révéla à ses contemporains comme un grand prédicateur, doté du don d’annoncer l’Évangile.
À partir de ce jour, il parcourut le nord de l’Italie et le sud de la France pour appeler à la conversion et à la cohérence de vie.
Vers la fin de l’année 1223, il commença à enseigner la théologie à Bologne, où il resta deux ans. De 1227 à 1230, il fut Ministre provincial du nord de l’Italie, effectuant des visites dans les différentes communautés. Il tomba amoureux de Padoue et de la petite communauté franciscaine installée auprès de la petite église Sainte-Marie Mater Domini.
Pendant le Carême de 1231, sa santé souffrit des privations. Après Pâques, il se retira avec d’autres frères à Camposampiero, à quelques kilomètres de Padoue, chez le comte Tiso. Il voulut rester en solitude au sommet d’un grand noyer, où il contemplait Dieu et écoutait les besoins des paysans du lieu. Pendant cette période, il reçut le don d’embrasser l’Enfant Jésus, qui lui était apparu.
Le 13 juin 1231, il fut frappé d’un malaise. On le plaça sur un chariot tiré par des bœufs pour le transporter à Padoue, où il désirait mourir. Cependant, arrivé à l’Arcella, un faubourg aux portes de la ville, il mourut en disant : « Je vois mon Seigneur ».
Il fut enterré à Padoue, dans la petite église Sainte-Marie Mater Domini. Grégoire IX le canonisa le 30 mai 1232, seulement 11 mois après sa mort.
Le 16 janvier 1946, Pie XII le proclama Docteur de l’Église universelle.
Le 13 mai 1917 la Vierge apparut à trois enfants : François et Jacinthe Marto, un frère et une sœur âgés respectivement de 9 ans et 7 ans, et leur cousine, Lucie dos Santos, âgée de 10 ans. L’apparition eut lieu à Cova da Iria, un lieu proche de Fatima, et ce fut la première d’une série. En effet, chaque 13 du mois, de mai à octobre, la Vierge se manifesta aux trois petits bergers, leur confiant un message.
« Gloire à Dieu, en toutes choses » : c'est par ces mots que, le 14 septembre 407, saint Jean Chrysostome, “Bouche d'or”, appelé ainsi en raison de son art oratoire et de son éloquence, a conclu son pèlerinage terrestre. Né à Antioche entre 344 et 354, il se consacre à l'étude de la rhétorique et des lettres sous la direction du célèbre Libanius. À la fin de ses études, il se laissa séduire par le monde et se passionna pour le théâtre et les joutes oratoires. Peu après, cependant, il se prépara au baptême et le reçut le dimanche de Pâques d'une année non précisée. Il fréquenta alors le Cercle Diodore, une sorte de séminaire où l'on pouvait suivre des études théologiques. Pendant cette période, il s'intéressa à l'exégèse des Saintes Écritures et apprit la méthode historico-littéraire de l'école d'Antioche. Il passa ensuite six ans à vivre une vie d'ermite, d'abord sur la colline de Silpius, près d'Antioche, puis dans une grotte, dans la solitude et la pénitence.
« Dieu humilie grandement l’âme pour l’élever ensuite beaucoup » : c’est ainsi que s’exprime saint Jean de la Croix, réformateur de l’ordre du Carmel avec sainte Thérèse d'Ávila. Il est considéré comme l’un des poètes les plus importants de la littérature espagnole. Ses plus grandes œuvres sont : La montée du Carmel, La nuit obscure, Le cantique spirituel et La vive flamme d’amour.
Ils sont célèbres pour avoir été les évangélisateurs des peuples slaves, pour lesquels ils créèrent un alphabetaccessible et compréhensible par une grande partie de la population afin de leur transmettre la connaissance des Écritures. Il s’agit de Cyrille et Méthode, deux frères originaires de Thessalonique en Grèce, à l’époque de l’Empire byzantin. Méthode naquit vers 825 et deux ans plus tard ce fut le tour de Cyrille, qui s’appelait Constantin mais qui prit ce nouveau nom, avec lequel il est entré dans l’histoire, lorsqu’il revêtit l’habit monastique sur son lit de mort.
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