Frère dominicain, grand ascète, promoteur de la Contre-Réforme, il publia le Catéchisme et promulgua le Bréviaire et le Missel romain, qui portent son nom, tout en appliquant les décrets du Concile de Trente. Il s’agit de Pie V, né Antonio Ghislieri, élu Pape en 1566.
Une femme « forte » qui, suivant l’impulsion de l’Esprit, obéit à la voix du Seigneur l’invitant à libérer son peuple et à redonner confiance en Lui à ceux qui étaient dans la désolation. Laïque, consacrée dans la virginité mais hors des murs d’un cloître, Jeanne d’Arc fut engagée dans les conflits les plus dramatiques de l’Église et de la société de son temps. Elle mourut tragiquement, condamnée comme hérétique à l’issue d’un procès truqué, à visée purement politique, dont l’issue était fixée d’avance : la mort sur le bûcher, sur la place du Vieux-Marché à Rouen.
Les Évangiles présentent André, frère de Simon Pierre, comme l’un des deux disciples de Jean le Baptiste qui suivirent Jésus dès le début (Jn 1, 35-39). Il naquit à Bethsaïde en Galilée, sur les rives du lac de Tibériade. Comme son frère Simon (Pierre), il était pêcheur. Sans sa quête de de Dieu, il avait été disciple du prédicateur Jean le Baptiste, qui l’avait certainement baptisé. Lorsque Jean-Baptiste désigna Jésus comme « l’Agneau de Dieu » (Jn 1, 29-40), sur les rives du Jourdain, il suivit immédiatement le Maître et ne le quitta plus jamais.
« Le trait particulier de la figure spirituelle de saint Jérôme demeure certainement son amour passionné pour la Parole de Dieu transmise à l’Église dans la Sainte Écriture. Si tous les Docteurs de l’Église – et en particulier ceux de la première époque chrétienne – ont puisé explicitement dans la Bible les contenus de leurs enseignements, Jérôme l’a fait de façon plus systématique et, pour certains aspects, unique ». C'est ce qu'affirme le Pape François dans sa Lettre apostolique Scripturae Sacrae affectus du 30 septembre 2020, à l'occasion du XVIe centenaire de la mort de saint Jérôme
« N’oubliez jamais ces trois choses : la dévotion au Très Saint Sacrement, la dévotion à Marie Auxiliatrice et la dévotion au Saint Père ! » C’est ce que disait Don Jean Bosco à ses compagnons pendant la dernière période de sa vie.
Giovanni Melchiorre Bosco naquit le 16 août 1815 aux Becchi, à Castelnuovo d’Asti, dans une famille rurale pauvre et humble. Ses parents étaient Francesco Bosco et Margherita Occhiena, et ses deux frères Giuseppe et Antonio.
On ne sait pas grand-chose de sainte Balbine qui repose dans la basilique romaine du même nom, construite en son honneur au IVe siècle sur le Petit-Aventin, dans le quartier de San Saba à Rome. Selon la Passio Alexandri (VIe siècle) et la Passio Balbiniae et Hermetis, Balbina était la fille du tribun Quirinus.
Il est le dernier des Pères latins de l’Église et il eut le mérite de guider la société de la péninsule ibérique, qui était un centre de culture et d’apprentissage, en essayant d’unifier les habitants catholiques romains avec les Goths ariens.
Le mercredi de la Semaine Sainte 1301, alors qu’elle méditait sur la mort du Fils de Dieu, elle entendit en elle ces mots : « Ce n’est pas pour rire que je t’ai aimée ». C’est cette phrase qui, plus que toute autre, caractérise Sainte Angèle de Foligno, la mystique franciscaine que le Pape François a canonisée par équipollence le 9 octobre 2013.
Isabelle d’Aragon, reine du Portugal, s’est distinguée par son engagement en faveur de la paix entre les souverains et par sa générosité envers les pauvres. Après la mort de son mari, le roi Denis, elle décida de consacrer sa vie à Dieu en rejoignant le Tiers-Ordre de Sainte-Claire, au couvent de Coïmbre qu’elle avait elle-même fondé.
Issu d’une noble famille, il fut nommé abbé commendataire dès l’âge de douze ans, et cardinal à vingt-deux ans, étant promis à une carrière ecclésiastique rapide et brillante. Neveu d’un Pape, il devint un pasteur formidable, un prédicateur zélé, fervent dans la mise en œuvre des réformes du Concile de Trente. Il s’agit de saint Charles Borromée qui n’épargna ni la fatigue ni les épreuves pour réformer l’Eglise, tant dans le clergé que parmi les religieux, la libérant également des influences extérieures qui menaçaient son intégrité. À cause de ce zèle, il dut affronter les calomnies, les humiliations et même un attentat. On lui tira en effet un coup d’arquebuse alors qu’il était tourné de dos en prière, mais il ne fut pas blessé.
Un jour, alors de le jeune François se promenait à cheval dans la campagne d'Assise, il rencontra un lépreux sur son chemin. Normalement, il était terrifié par les lépreux, il ne s'approchait pas de leurs maisons et refusait de les regarder. S'il en rencontrait un dans la rue, il détournait la tête et se bouchait le nez avec ses doigts pour ne pas sentir la mauvaise odeur qu'ils dégageaient. Mais ce jour-là, ce ne fut pas un jour quelconque. Il descendit de son cheval et donna au lépreux une pièce d'argent en lui embrassant la main. Puis il poursuivit sa route. Quelques jours plus tard, avec de l'argent en poche, il alla rendre visite aux lépreux de l'hospice. Il les réunit et commença à distribuer l'aumône, en embrassant la main de chacun. Il s'était vaincu lui-même et, à partir de ce moment-là, il n'eut plus peur des lépreux et les servit humblement.
Il fut appelé l’ange de l’Apocalypse à cause de ses sermons enflammés sur les réalités ultimes et le destin éternel qui attend l’humanité. Il appelait ses contemporains à être cohérents dans leur vie avec la foi qu’ils professaient et proclamait l’Évangile avec vigueur et courage, sans craindre les puissants de son temps. Il s’agit de saint Vincent Ferrer, né le 23 janvier 1350 à Valence, en Espagne, dans la famille de don Guillermo Ferrer et de doña Constance Miguel.
Dès son plus jeune âge, il fut attiré par les choses de Dieu et par la prière. Après avoir brillamment terminé ses études, il décida d’entrer dans l’Ordre dominicain le 6 février 1368. Il approfondit ensuite ses études à Barcelone, Llerida et Toulouse et, à partir de 1385, enseigna la théologie à Valence.
Premier Evêque américain à être canonisé, John Newmann est surtout connu pour ses activités pastorales et éducatives. Lorsqu’il était Évêque de Philadelphie, il fonda le premier système scolaire diocésain catholique des États-Unis d’Amérique.
« Il est propre aux grands cœurs de se mettre au service des autres sans attendre de récompense » : c’est ainsi que s’exprimait souvent saint Antoine-Marie Zaccaria.
Il naquit à Crémone en 1502 dans une famille noble. Devenu orphelin de père très jeune, il fut élevé avec une grande dévotion par sa mère, encore très jeune elle aussi.
Connu comme l’Apôtre des Germains, il est considéré comme l’un des plus importants missionnaires anglo-saxons et celui qui a établi de manière durable le christianisme dans les terres germaniques.
Tout ce que le monde considère comme un malheur et un échec se retrouve dans la vie de ce jeune homme mort à seulement 19 ans. Orphelin, pauvre, exploité dans son travail, malade chronique, discriminé, il trouva son accomplissement en suivant le Christ crucifié. Il s’agit de Nunzio Sulprizio, qui découvrit dans l’amour de Dieu le sens de sa vie. Une existence misérable d’un point de vue humain, mais riche en sainteté.
« Dieu aime encore le monde et m’envoie toi et moi, pour que nous soyons son amour et sa compassion pour les pauvres » : c'est ce que sainte Mère Teresa de Calcutta avait l'habitude de répéter à ceux qu'elle rencontrait pour les engager dans la charité envers les plus démunis. Elle était convaincue qu'en servant les plus pauvres des pauvres, il ne fallait pas être un simple travailleur social, mais un frère qui va à la recherche d'autres frères. En effet, sa charité était animée par la foi, et non par une simple philanthropie. Pour elle, il était urgent de sortir les gens de la misère, mais il était encore plus important de leur transmettre le message que Dieu est Amour et que cet amour se traduit par une attention pour leur situation. Sa pensée à cet égard était très claire : « Dieu s'est identifié à l'affamé, à l'infirme, à celui qui est nu, au sans-abri ; à la faim non seulement de pain, mais aussi d'amour, d'attention, de considération de la part de quelqu'un ; au manque non seulement de vêtements, mais aussi de cette compassion que seuls quelques-uns ressentent pour ceux qu'ils ne connaissent pas ; aux sans-abri, non seulement parce qu'ils ne possèdent pas d'abri de pierre, mais aussi parce qu'ils n'ont personne qu’ils puissent considérer comme proches ».
Nicolas de Myre, plus connu sous le nom de Nicolas de Bari, était un évêque né à Patara en Lycie (Turquie actuelle) vers 270. Il s’agit d’un saint commun à la plupart des Églises et des confessions chrétiennes, vénéré par l’Orient et l’Occident. Il est fêté le 6 décembre, jour de sa mort, et le 9 mai, en souvenir de la translation de ses reliques à Bari.
Martyre pour la foi à l’âge de 12 ans, parce qu’elle voulait rester pure face aux avances répétées d’un jeune homme qui, finalement, aveuglé par la passion, la tua. Avant de mourir, cependant, Maria Goretti pardonna à son assassin et déclara qu’elle voulait l’avoir avec elle au Paradis.
La conversion de saint Norbert de Xanten fut instantanée. Il avait environ 35 ans lorsqu’il fut désarçonné de son cheval et faillit mourir. À ce moment-là, il sentit en lui les paroles du psaume : « Éloigne-toi du mal et fais le bien » (Psaume 34, 15). Il interpréta cet événement comme un appel divin et décida de changer radicalement de vie. Il commença à mener une vie de pénitence, marchant pieds nus, portant des vêtements grossiers en laine et parcourant les villages pour prêcher.
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