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  • 18 OCTOBRE : SAINT LUC, ÉVANGÉLISTE

    Un médecin qui écrivit l'Évangile pour les païens

    Saint Luc est un médecin, né à Antioche dans une famille païenne, soucieux de ses patients dont il connaît la faiblesse et souvent la misère, jusqu'au jour où il entend saint Paul parler de Jésus. Dès lors, il embrasse la foi et n'abandonne plus l'Apôtre, le suivant jusqu'à son martyre à Rome en 67.

  • 19 juin : Solennité du Corpus Domini

    « Bien que l’Eucharistie soit célébrée solennellement chaque jour, nous considérons comme juste qu’au moins une fois par an sa mémoire soit honorée de manière plus solennelle. En effet, les autres choses dont nous faisons mémoire, nous les saisissons par l’esprit et par l’intelligence, mais nous n’en obtenons pas pour autant la présence réelle. En revanche, dans cette commémoration sacramentelle du Christ, bien que sous une autre forme, Jésus-Christ est présent parmi nous dans sa propre substance. Car, alors qu’il allait monter au ciel, il a dit : “Voici que je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde” (Mt 28,20) ».

  • 19 mai : Crispin de Viterbe, Frère mineur Capucin

    Le quêteur de Dieu 

    « La puissance de Dieu nous crée, la sagesse nous gouverne, la miséricorde nous sauve ». C’est ce que le frère Crispin de Viterbe répétait à ceux qu’il rencontrait. Simple frère lai de l’Ordre des Frères mineurs Capucins, chargé de la quête, de servir les malades et de l’entretien du potager du couvent, frère Crispin (Pietro) Fioretti naquit à Viterbe le 13 novembre 1668. Son père, Ubaldo Fioretti, avait épousé Marzia, déjà veuve et mère d’une fille. Crispin perdit très tôt son père, et ce fut son oncle Francesco qui s’occupa de lui, l’envoyant dans une école tenue par les Jésuites. Crispin travaillait aussi comme apprenti cordonnier dans l’atelier de son oncle. 

  • 19 mars : Saint Joseph, Époux de la Bienheureuse Vierge Marie et Patron de l’Église universelle

    Homme juste et protecteur de la Sainte Famille

    Saint Joseph, père adoptif de Jésus et époux de Marie, est une figure centrale dans la tradition chrétienne, pour son rôle dans l’économie du salut et comme modèle de vertu. Bien qu’on ait peu d’informations à son propos dans les sources bibliques, sa figure apparaît principalement dans les Évangiles de Matthieu et de Luc.

  • 1er juillet: Saints Jules et Aaron, martyrs

    Des témoins authentiques de l’Évangile

    Le centre du culte des saints Jules et Aaron se trouve à Caerleon, nom celtique signifiant « Ville des Légions » (Quadra Legionum). Caerleon, située dans le sud du pays de Galles, était une forteresse occupée en permanence par la Legio II Augusta de l’an 75 à 431 après J.-C.

  • 1er mai : Saint Joseph travailleur

    L’humble charpentier de Nazareth

    « Le rapport avec le travail est un aspect qui caractérise saint Joseph et qui est mis en évidence depuis la première Encyclique sociale, Rerum novarum, de Léon XIII. Saint Joseph était un charpentier qui a travaillé honnêtement pour garantir la subsistance de sa famille. Jésus a appris de lui la valeur, la dignité et la joie de ce que signifie manger le pain, fruit de son travail ». C’est ce qu’a écrit le Pape François dans sa Lettre apostolique Patris Corde, à l’occasion du 150e anniversaire de la déclaration de saint Joseph comme Patron de l’Église universelle.

  • 1er octobre : Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, Docteur de l'Église

    Une « petite voie » à la portée de tous

    L'« étoile de mon pontificat » : c'est ainsi que Pie XI qualifia sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face. C'est lui qui la béatifia, le 29 avril 1923, et qui la canonisa, le dimanche 17 mai 1925, dans la Basilique Saint-Pierre, devant une foule d'environ cinquante mille fidèles, dont seule une petite partie avait pu trouver place dans la Basilique vaticane. À cette occasion, le Pontife souligna que Thérèse, « consciente de sa propre fragilité, s'en remit avec confiance à la divine Providence afin de parvenir, en ne comptant que sur son aide, à la parfaite sainteté de vie, même à travers de dures difficultés, ayant décidé de tendre à celle-ci par l'abdication totale et joyeuse de sa propre volonté ».

  • 2 avril : Saint François de Paule

    Un ermite défenseur des pauvres et des opprimés

    Il est connu comme un grand thaumaturge. En effet, sa vie est jalonnée de prodiges qu’il a réalisés tout d’abord en faveur des pauvres et des opprimés, dont il se fit le défenseur. Il s’agit de saint François de Paule, du nom de la petite ville de Calabre où il naquit, le 27 mars 1416, dans une famille catholique de propriétaires terriens. Dès son plus jeune âge, la présence de Dieu fit irruption dans sa vie. Ses parents, qui étaient déjà âgés, eurent recours à l’intercession de saint François d’Assise pour avoir des enfants. À la naissance de leur premier enfant, ils l’appelèrent François, en signe de reconnaissance envers le saint.

  • 2 février : Présentation de Jésus au Temple

    Le Christ lumière du monde

    L’Église célèbre la Présentation de Jésus au Temple, quarante jours après Noël. Cette fête est plus connue sous le nom de Chandeleur ou Fête de la Lumière, car elle est illuminée par le verset de l’Évangile de Luc (2, 22-40), dans lequel Siméon prophétise que Jésus est « la lumière pour éclairer les nations et la gloire de ton peuple Israël ».

  • 2 octobre : fête des Saints Anges gardiens

    Des messagers au service de Dieu

    Dans la Bible, la présence des anges est constante et traverse l'histoire du salut. De nombreux épisodes font référence à leur action et à leur rôle d'instruments et de messagers de Dieu. Il suffit de rappeler, dans l'Ancien Testament, la lutte de Jacob avec l'ange qui lui donne le nom d'Israël (Gn 32, 25-29) et l'échelle dont il a rêvé, qui de la terre touchait le ciel et était descendue et remontée par des armées d'anges (Gn 28, 12). Mais aussi l'ange qui rencontre l'esclave Agar et lui annonce la naissance d'Ismaël (Gn 16,7sq) ; ou encore l'ange qui précède le peuple d'Israël au cours de ses pérégrinations dans le désert (Ex 14, 19). Ou bien les deux anges qui conduisent Lot et sa famille hors de Sodome (Gn 19, 1ss) et l'intervention de l'ange qui arrête la main d'Abraham sur le point de sacrifier son fils Isaac (Gn 22, 11-13). Ou encore, Daniel, sauvé des flammes de la fournaise par un ange (Dn 3, 49) et l'ange qui apporte de la nourriture au prophète Élie dans le désert (1 R 19, 5-10).

  • 20 janvier : Saint Sébastien, martyr

    Il ne craignit pas ceux qui peuvent tuer le corps mais pas l’âme.

    Nous ne disposons pas de beaucoup d’informations sur la vie de saint Sébastien. Dans la Passio Santi Sebastiani Martyris, un texte longtemps attribué à saint Ambroise de Milan (340-397), il est indiqué qu’il naquit vers 250 et grandit à Milan, d’un père originaire de Narbonne et d’une mère milanaise. Éduqué dans la foi chrétienne, il s’installa à Rome en 270 et s’enrôla vers 283, devenant tribun de la première cohorte de la garde impériale. Ne soupçonnant pas sa foi, les empereurs Maximien et Dioclétien lui confièrent des postes de responsabilité.

  • 20 mai : Saint Bernardin de Sienne

    L’Apôtre du Nom de Jésus

    Il parcourut l’Italie de son temps, prêchant et appelant à la conversion, à la paix et au retour à Dieu. Il fut un apôtre de la dévotion au nom de Jésus, qu’il représenta par le trigramme « IHS », inséré dans un soleil à douze rayons. C’est Bernardin de Sienne, Frère mineur de l’Observance, qui chercha tout d’abord à reconduire ses concitoyens à l’amitié avec Dieu et ensuite le peuple tout entier, qui se pressait pour écouter ses prédications à travers toute la péninsule.

  • 21 août : mémoire liturgique de saint Pie X

    Le Pape du Catéchisme et de la première Communion aux enfants

    « Né pauvre, ayant vécu pauvre et certain de mourir très pauvre ». C'est ainsi que s'exprimait saint Pie X, né Giuseppe Melchiorre Sarto, dans son testament. Un Pape d'humble extraction sociale, qui a accédé à la Chaire de Pierre après avoir franchi toutes les étapes de la carrière ecclésiastique : aumônier, curé, Évêque, Cardinal, Patriarche.

  • 21 février : Saint Pier Damiani, Docteur de l’Église

    Un moine au service de l’Église

    Pier Damiani est l’un des écrivains les plus connus du XIe siècle et l’un des plus grands promoteurs de la réforme pré-grégorienne, aux côtés de plusieurs Papes, contre les maux qui affligeaient l’Église à cette époque. En particulier, la simonie, l’achat et la vente d’offices et de dignités ecclésiastiques, et le nicolaïsme, le refus du célibat. Le saint, par ses conseils et sans prendre de positions radicales, se mit au service des Papes et écrivit le Liber gratissimus sur ces questions.

  • 21 janvier : sainte Agnès, martyre

    Comme un agneau sacrifié pour le Christ

    Une jeune Romaine de 13 ans n’hésita pas à sacrifier sa vie pour témoigner de sa foi dans le Christ. Saint Ambroise, évêque de Milan, dit à son propos qu’elle a pu rendre un double témoignage au Christ : celui de sa chasteté et celui de sa foi (De Virginitate. II. 5-9). Le Pape Damase écrivit une épitaphe en son honneur.

  • 21 juin : Saint Louis de Gonzague, jésuite, patron de la jeunesse catholique

    Il renonça à tous les honneurs pour suivre le Christ sur le chemin de la consécration

    Tout ce que la mentalité du monde recherche, il le possédait : honneurs, richesses, noblesse, gloire, pouvoir. Et pourtant, Louis de Gonzague choisit d’aller à contre-courant et de miser toute sa vie sur le Christ, renonçant à toute sécurité. Né dans la noble famille des Gonzague, le 9 mars 1568, fils aîné du marquis de Castiglione, Louis avait devant lui un avenir d’opulence et de prestige.

  • 21 mai : Saint Cristóbal Magallanes et ses 24 compagnons martyrs

    Pasteur jusqu’au sacrifice de sa vie 

    Au Mexique l’Église a dû traverser une terrible épreuve : celle de la persécution et de la marginalisation. Avec la loi de 1917, appelée Constitution politique des États-Unis du Mexique, inspirée par une haine antireligieuse et anticléricale, les vexations contre les chrétiens s’accrurent. Pie XI consacra l’Encyclique Iniquis Afflictisque aux persécutions subies par l’Église au Mexique, employant même un ton virulent, attribuant à « l’orgueil » et à la « démence » la volonté de « pouvoir renverser et détruire la maison du Seigneur ».

  • 21 mars : Saint Nicolas de Flüe, Patron de la Suisse et de la Garde suisse pontificale.

    Un ermite artisan paix et de réconciliation

    Un ermite qui sut arbitrer et conseiller ses compatriotes, pacifiant les esprits opposés. Bien que loin du monde et vivant dans la solitude d’une cellule, il réussit à éviter des conflits fratricides. Son unique arme fut la couronne du Rosaire qu’il avait toujours avec lui et sa seule nourriture l’Eucharistie. Il s’agit de Bruder Klaus, connu sous le nom de Saint Nicolas de Flüe. Il naquit en 1417 dans le petit village de Flüeli, dans la région d’Obwalden, alors partie de la Confédération des huit cantons de la Suisse centrale. Sa famille vivait de l’agriculture.

  • 21 SEPTEMBRE : SAINT MATTHIEU APÔTRE ET ÉVANGÉLISTE

    Un pécheur sauvé par la miséricorde de Dieu

    Il n'existe pas beaucoup d'informations historiques sur l'Apôtre Matthieu. Son nom est une abréviation de Matthias ou Matthania, qui signifie « Don de Dieu ».

    Le Martyrologe romain situe sa mort le 21 septembre et la translation de son corps d'Éthiopie à Salerne, après une étape à Paestum, le 6 mai. La tradition veut qu'il ait été tué alors qu'il célébrait la Messe.

    Matthieu, également appelé Lévi, était un « publicain », c'est-à-dire une personne engagée par l'Empire romain pour percevoir les impôts. C'était donc un homme mal aimé de ses concitoyens à cause de son métier de percepteur. De plus, aux yeux du peuple, il était quelqu'un qui manipulait de l'argent impur, car les pièces de monnaie portaient l'effigie de l'empereur. En outre, il collaborait avec les Romains, qui opprimaient le peuple par des tributs injustes. Il était donc considéré comme un pécheur public.

  • 22 août : mémoire liturgique de la Bienheureuse Vierge Marie Reine

    Elle n’est pas une Souveraine lointaine, mais une Mère tendre et proche

    « Dès les premiers siècles de l’Église Catholique, le peuple chrétien fit monter vers la Reine du Ciel ses prières et ses chants de louange filiale dans la sérénité des heures de joie et plus encore dans l’angoisse des périls menaçants. Jamais ne fut déçue l’espérance mise en la Mère du divin Roi Jésus-Christ ; jamais ne s’affaiblit la foi qui nous enseigne que la Vierge Marie Mère de Dieu règne sur l’univers entier avec un cœur maternel, tout comme elle est ceinte d’une royale couronne de gloire dans la béatitude céleste ». C’est ainsi que s’exprimait Pie XII dans l'Encyclique Ad Caeli Reginam, du 11 octobre 1954, par laquelle il institua la fête liturgique de la « Bienheureuse Vierge Marie Reine ».

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